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HISTORIQUE.

 

Il est très facile de s’émouvoir lorsqu’on regarde les journaux télévisés. Mais l’émotion est de courte durée et se banalise avec le temps. Tout s’opère comme si chacun de nous disposait d’un potentiel d’émotion au-delà duquel notre sensibilité se trouve invalidée.

 

MASABER a voulu dépasser cette émotion et agir ! comme pour conjurer l’échec et la fatalité. Cette appellation a été tirée des prénoms de mes trois enfants (MArc, SABine et ERic).

 

Début 1992, mon mari et moi-même, aidés par une infirmière de l’O.N.E., commençons à rassembler des vêtements et à les redistribuer. Mais, très vite, nous nous rendons compte que ce qui fait le plus défaut, c’est la nourriture.

Des vivres sont achetées avec des fonds rassemblés par ma famille, augmentés de l’argent de la vente de cartes de soutien.

Nous distribuons des colis alimentaires à des familles de plus en plus nombreuses et cela, sans aucun préjugé ni discrimination d’aucune sorte.

MASABER épouse les couleurs de la misère.

 

En 1993, nous nous affilions à la Banque alimentaire du Pays Noir. Cela nous permet d’aider de manière plus efficace un plus grand nombre de gens.

MASABER diversifie également ses interventions : mobilier, vaisselle, appareils de chauffage complètent l’œuvre alimentaire et vestimentaire.

 

L’année 1994 voit croitre le nombre de démunis et donc l’étendue de nos besoins.

 

En 1995, nous organisons une grande opération de collecte dans les écoles de l’entité binchoise, tous réseaux confondus, intitulée :

« UN HIVER SOLIDAIRE AVEC MASABER ».

Se joignent à ce mouvement de solidarité des Services-Clubs binchois (Lion’s, Rotary, Fifty-One, Table Ronde, Soroptimist) ainsi que la Maison de la Laïcité et Vie Féminine.

Cette année voit aussi la création de l’A.S.B.L. MASABER. Elle compte 27 membres fondateurs auxquels viennent s’ajouter 10 membres associés.

 

Les problèmes résolus sont de plus en plus diversifiés :

achat de lunettes pour enfant, achat de matériaux pour effectuer un raccordement de chauffage, paiement d’un loyer pour une famille, visites et travaux domestiques pour des isolés ou des malades hospitalisés.

Minimexés, chômeurs, personnes surendettées, malades, personnes séparées… partout MASABER rencontre les mêmes besoins vitaux : la nourriture, le chauffage, un toit, le besoin d’être écouté…

Le nombre de personnes qui ne peuvent plus assumer ces besoins augmente sans cesse.

MASABER veut croire que la chaine de solidarité qui se crée à partir de son association lui permettra de continuer à faire face demain et tant que la misère constituera une injure constante aux droits de l’Homme.

 

 

Colette.

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